PETROBRAS, Leader Mondial d’Exploitation Pétrolière en Eaux Profondes

Article : PETROBRAS, Leader Mondial d’Exploitation Pétrolière en Eaux Profondes
Crédit:
20 octobre 2017

PETROBRAS, Leader Mondial d’Exploitation Pétrolière en Eaux Profondes

PETROBRAS, Le Géant Pétrolier dans l’Atlantique Sud

Le géant pétrolier dont le siège est fixé à Rio de Janeiro, a été créé en date du 03 octobre 1953, sous le régne du Président GETÙLIO VARGAS. Il detient le monopole national d’exploitation, de production, de Traitement et de commercialisation du Pétrole et ses dérivées.

En 1961, il entreprend ses premiers forages et construit sa première raffinerie. En 1967, Petrobras se développe dans la pétrochimie. En 1968, la compagnie se lance dans l’exploitation offshore. Dans les années 70, Petrobras prend le virage de la production offshore qui se poursuivra à grande profondeur dans les années 80.

PETROBRAS, Principales Ramifications Industrielles

  • PETROBRAS DISTRIBUIDORA S/A – BR, responsable de la distribuition de Dérivées du Pétrole
  • PETROBRAS BIOCOMBUSTÌVEL, PBIO, responsable de la production et commercialisation de biodiesel et d’éthanol.
  • PETROBRAS ENERGIA PARTICIPACIONES S.A.
  • PETROBRAS GÁS S/A – GASPETRO, responsable de la Commercialisation de gaz naturel national et importé.
  •  PETROBRAS TRANSPORTE (TRANSPETRO), responsable de la logistique et réseau de transport.
  • Petrobras International Finance Company – PIFCo
  • BRASKEM, Responsable de la petrocimie en collaboration avec le géant en construction civile ,ODEBRECHT.
Installations de Braskem-Capuava

PETROBRAS, Principales Raffineries

Nationales

  • REMAN– Refinaria Isaac Sabbá – à Manaús (état d’Amazonas) – 46 000 bpd
  • RLAM– Refinaria Landulpho Alves à São Francisco do Conde (état de Bahia) – 323 000 bpd
  • RPCC – Refinaria Potiguar Clara Camarão à Guamaré (etat de Rio Grande do Norte) – 37 700 bpd
  • LUBNOR – Lubrificantes e Derivados de Petróleo do Nordeste à Fortaleza (etat de Ceára) – 8 000 bpd
  • REGAP – Refinaria Gabriel Passos à Betim (état de Minas Gerais) – 150.000 bpd
  • REPLAN – Refinaria de Paulínia – à Paulínia (état de São Paulo) – 415 000 bpd
  • REVAP– Refinaria Henrique Lages – à São José dos Camps (état de São Paulo) – 252 000 bpd
REVAP-raffinerie
  • RPBC – Refinaria Presidente Bernardes à Cubatão(état de São Paulo) – 178 000 bpd
  • RECAP – Refinaria de Capuava – à Mauá (état de São Paulo) – 53 000 bpd
  • REDUC – Refinaria de Duque de Caxias – à Duque de Caxias (état de Rio de Janeiro) – 239 000 bpd
  • REPAR – Refinaria Presidente Getúlio Vargas – à Araucária (état de Paraná). – 207 563 bpd
  • REFAP – Refinaria Alberto Pasqualini – à Canoas (état de Rio Grande do Sul) – 201 280 bpd
REDUC-raffinerie

En Déhors du pays

  • ELIÇABE à Buenos-Aires (en Argentine) – 31 200 bpd
  • SAN LORENZO à San Lourenzo (en Argentine) – 37 700 bpd
São Lorenzo-raffinerie
  • REFINOR dans la province de Salta (en Argentine) – 28 975 bpd
  • PRSI à Pasadena (aux états-Unis) – 106 000 bpd
  • OKINAWA dans l’île de Okinawa (au Japon) – 100 000 bpd

PETROBRAS, Quelques Chiffres Importants

  • Exploration – 63 sondes de forages de (On et Offsore)
  • Reservoir – 16,57 milliards de barrils d’huile et Gaz équivalents
  • Puits producteurs – 13 174
  • Plate-formes de production en pleine operation – 134
  • Production par jour – 2 539  barils  – bpd de pétrole et LGN et 58,7 millions de m³ de gaz naturel (moyenne observée au mois de decembre 2010)
  • Production de derivées – 2 124  barils par jour
  • Conduits – 34 639 km
  • Flotte de navires – 326 (dont 57 appartiennent à Petrobras)
  • Stations de Carburant – 7 710
  • Energie Éolienne: 4 usines
  • Revenu Brut: 23,57 Milliards de reais
  • Ouvriers: 86 111

Petrobras est un géant de quelque 86.111 salariés présent dans 19 pays. En 2010, l’entreprise produit environ 2,7 millions de barrils/jour et possède 122 plateformes de forage. Elle pèse alors une centaine de milliards de chiffre d’affaires. Pour preuve de sa bonne santé et de l’optimisme qu’il soulève, le groupe, coté en bourse, lève à Wall Street 70 miliards de dollards pour une augmentation de capital. Cela le place dans le top ten des entreprises mondiales.

L’entreprise est devenue omniprésente sur la scène pétrolière nationale, c’est le plus grand détenteur de droits d’exploration au Brésil. Au 31 décembre 2009, sa production totale (domestique et à l’étranger) de pétrole et gaz naturel était de 2,3 millions de barils équivalents pétrole par jour (mmbep/j), qui ont rapporté US$ 115,9 milliards en revenu opérationnel brut et US$ 15,5 milliards en profit net. En juillet 2010, la production moyenne de pétrole brut au Brésil a franchi le cap de 2,1 millions de barils par jour (mmb/j), dont approximativement 98,5% produits par Petrobras. La production moyenne de gaz naturel a enregistré 0,4 million de barils équivalents pétrole par jour (mmbep/j). Le bassin de Campos et le bassin de Santos représentent les deux sites sédimentaires les plus attractifs des régions côtières brésiliennes.

PETROBRAS, Quelques Records en eaux Profondes:

Centre de Recherche CENPES-PETROBRAS à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro

L’entreprise a battu d’excellents records reconnus par « Distinguished Achievement Awards-OTC-2001, comme étant une reférence mondiale d’exploitation du pétrole en eaux profondes, avec sa propre technologie d’exploitation. L’entreprise possède plusieurs actions et financements de programmes de recherches dans différents Centres et Universités d’études en matières de pétrole dont les plus célebres se retrouvent à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro.

Centre de Recherche de Petrobras à L’université Fédérale de Rio de janeiro

L’évolution de la profondeur d’ exploitation Offshore sous l’autonomie de PETROBRAS,

  • 174 m de profondeur en 1977 à campo Enchova EN-1 RJS,
  • 189 m de profondeur en 1979 à campo Bonito RJS-36,
  • 293 m de profondeur en 1983 à campo Piraúna RJS-232,
  • 383 m de profondeur en 1985 à campo Marimbá RJS-284,
  • 492 m de profondeur en 1988 à campo Marimbá RJS-3760,
  • 781 m de profondeur en 1992 à campo Marlim MRL-9,
  • 1 027 m de profondeur en 1994 à campo Marlim MRL-4,
  • 1 709 m de profondeur en 1997 à campo Marlim MLS-3,
  • 1 853 m de profondeur en 1999 à campo Roncador RJS-436,
  • 1 877 m de profondeur en 2000 à campo Roncador RO-8 e
  • 1 886 m de profondeur  en 2003 à campo Roncador RO-21.
Plata-forme de PETROBRAS dans l’état de Espírito Santo

Le processus de capitalisation de Petrobras est l’événement qui symbolise le mieux la pression financière vécue par l’industrie pétrolière brésilienne. Elle a émis environ 3,7 milliards de nouvelles actions qui ont mobilisé les marchés financiers à l’échelle globale. Cette capitalisation représente une augmentation de capital de 40% par rapport aux 8,77 milliards d’actions enregistrées en bourse en septembre 2010. Sa valeur de marché au 31 décembre 2009 était US$ 199,2 milliards, ce qui donne une augmentation de valeur d’au moins 30%. Il s’agit donc d’un premier pas, essentiel à la recherche d’environ US$ 100 milliards pour pouvoir financer la montée en flèche de la production du pré-sel. Ainsi Petrobras est censée devenir la troisième plus grande entreprise des Amériques (juste après ExxonMobil et Microsoft) en valeur de marché. Faut aussi souligner, qu’en 2008, Petrobras s’est palcée devant Microsoft en valeur de marché.

Le plus grands reservoir oceanique de Test offshore du monde à PETROBRAS-Coppe-UFRJ/Brésil

Il faut, tout de même, établir quelques scénarios pour définir un nouveau contexte stratégique pétrolier pour le Brésil. Ainsi, avant même l’annonce des grandes découvertes de pétrole au pré-sel, l’Agence Internationale de l’Energie avait publié un chapitre spécial sur le Brésil dans son World Energy Outlook de 2006 (IEA, 2006). En partant d’un Scénario de Référence, l’AIE considérait déjà que le Brésil resterait indépendant (net) d’importation de pétrole jusqu’à 2030. Sur la période de référence 2004-2030, le pays serait un exportateur marginal de pétrole brut jusqu’à retrouver en 2030 un équilibre entre la production domestique et la demande.

Actuellement les nuages qui planent sur l’entreprise,  depuis 2008, une plainte a été déposée dans une petite affaire financière. En 2014, la police met à jour une vaste affaire de transferts de fonds, à partir d’une station de lavage de voitures… d’où le nom de l’affaire qui éclabousse le Brésil, «lava-jato» (synonyme de Kärcher).Directement touché par les scandales, Petrobras est en difficulté.  «Le groupe réalise qu’il sera nécessaire de procéder à des ajustements de ses comptes pour introduire des modifications de la valeur de ses actifs fixes affectés par les contrats frauduleux passés». Nonobstant ces difficultés, travailler à PETROBRAS reste toujours un rêve pour tout jeune brésilien.

L’un des immeubles du Siège de PETROBRAS à Rio de Janeiro

Malgré, tous ces ternissements, l’entreprise reste un modéle à suivre pour les pays africains, qui ont de liens historiques très forts avec ce pays qui, un jour, était aussi victime de la colonisation européenne, mais, avec l’amour de la patrie, il a connu un Boum.. Y’a encore du temps pour se lancer dans la course au pétrole, toujours est-il qu’il n’y a pas encore un fluide pouvant remplacer totalement le pétrole avec toutes ses dérivées.

Appui FSS-BRESIL, LACEO-COPPE-UFRJ, BOMOKO a.s.b.l.

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Commentaires

Serge Caleb MBULA
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C'est vraiment un géant .

Aaron Winter
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Effectivement cher Professeur !!!